Quand Lily Allen parle de cocaïne

Quand Lily Allen parle de cocaïne

Lily Allen encore jeune et naïve, s’est un peu emportée récemment dans une interview pour The Word Magazine, en réponse à une question sur son morceau « Everyone’s at it » dans lequel elle explique que tout le monde se défonce, que ce soit aux anti dépresseurs, à la coke ou à la colle, que l’on soit dans la fleur de l’âge ou en voie de décomposition.

La question était donc, en gros « Lily t’es un peu dure là, t’es sûre de vouloir dire ça, on se déchire pas tous la gueule quand même ».
Ce à quoi elle a brillamment et très honnêtement répondu, c’est très respectable (en gros toujours) :
Il y a beaucoup d’hypocrisie lorsque l’on parle de la drogue, spécialement de la part des journalistes qui écrivent dessus alors qu’ils en sont tous accrocs. La seule chose qu’ils racontent, c’est que la drogue c’est pas bien et que vous allez en crever. Si vous en prenez, vous deviendrez prostituée, violeur ou dealer. Mais ce n’est pas vrai. Je connais beaucoup de gens qui prennent de la cocaïne trois soirs par semaine, et qui se lèvent et vont au boulot tous les jours, il n’y a aucun problème. Mais on n’entend jamais ce côté là de l’histoire.

Il n’aura évidemment pas fallu longtemps pour que la National Drugs Prevention Alliance lui tombe dessus pour faire de cette déclaration une véritable affaire d’état.

Et donc à Lily Allen de revenir sur l’histoire, d’où communiqué express :
« Lily Allen ne pardonne pas l’usage de drogues illégales, mais témoigne cependant de compassion pour les gens dont la vie a été ravagée par la drogue (le grand pardon). »

Comme quoi aujourd’hui, même quant on s’appelle Lily Allen, on ne peut plus rien dire.