Que faut il retenir du Marvellous Island…

Que faut il retenir du Marvellous Island…

La première édition du tout nouveau festival de musiques électroniques Marvellous Island s’est achevée le dimanche 12 mai, après cinq jours et cinq nuits rythmés par les concerts, la création artistique et la fête. Les publics ont répondu présent pour venir accueillir en beauté l’arrivée de ce nouvel événement à Paris et vivre des moments exceptionnels. C’est sur l’Île de la Porte Jaune en plein milieu du Bois de Vincennes (Paris 12e) que se sont réunis, du mardi 7 au samedi 11 mai 2013, plus de 17 000 festivaliers venus du monde entier.

Pari réussi pour Marvellous Island qui a voulu proposer une nouvelle conception de la fête à Paris avec une programmation ambitieuse, des espaces hauts en couleur, le tout dans un lieu unique, au milieu de la faune et de la flore, isolé sur une île loin des murs de la ville, et du quotidien…

La fréquentation a atteint les niveaux espérés affichant complet les trois premiers jours. On remarque particulièrement la venue de très nombreux visiteurs internationaux qui ont parfois parcouru de longs trajets depuis le Brésil, le Pérou, la Russie, ou encore les USA pour venir arpenter le dancefloor parisien et visiter la capitale.

Cette aventure artistique et humaine laisse à tous des souvenirs inoubliables :

Les trois scènes du festival ont accueilli plus de 130 artistes des meilleurs labels internationaux. Ouverture le mardi avec le label Crosstown Rebel venu souffler ses 10 bougies d’anniversaire accompagné des artistes Damian Lazarus, Art Departement, SUBB AN, et Deniz Kurtel. Le dancefloor a vibré sur le set très pointu du duo M.A.N.D.Y, suivi du live d’un Guy Gerber très attendu. Mention spéciale le mercredi pour les sets massifs de Jamie Jones, Richy Ahmed, et Seth Troxler, les performances du trio déjanté de DoP et de leurs acolytes Nôze, les live groovy de Bakermat et la voix de Jan Blomqvist. Enfin, nous retiendrons le final bouillant du live 2.0 de Loco Dice, le duo Pan-pot en délire le jeudi, et la pause live Pop rock de la scène Tsugi le vendredi, avec Breton, Bot’Ox et Jacques Greene, dans les jardins de l’île.

Du côté des événements spéciaux de cette première édition on se souviendra encore longtemps de l’avant-première parisienne du duo Jupier Jazz avec Maceo Plex B2B Danny Daze, de la poussée de fièvre sur la scène Circoloco et ses artistes made in DC10 – Ibiza : Tania Vulcano, Cassy, Système of Survival. on regrette l’absence de David Squillace, victime d’une côte cassée le matin du show. Cette édition a aussi été l’occasion d’inviter les labels parisiens à venir s’exprimer et montrer leurs talents, grâce à deux scènes dédiées (Jungle Stage et Chill Out). Le public a ainsi pu vibrer sur les sonorités de ces nouveaux artistes, avec entre autres Le Loup, Andrade, Louca, Amnaye, Soliman, The Mekanism, et Le Marchand de Sable.

Le festival s’est aussi démarqué par son esthétique et son invitation au voyage dans différents univers mis en scènes par de jeunes créateurs scénographes et artistes mapping. Mention toute particulière aux collectifs Fonktion (direction technique exclusive du festival), Debrouïart, Gipsy Deluxe, STV – Visuals, DLabs, ainsi que les artistes Dorothée Flageollet et Mika Oki, qui ont sollicité leur créativité et travaillé durant plusieurs mois à l’accomplissement d’installations originales. C’est en redessinant les espaces du festival et en habillant les scènes et les bâtiments, qu’ils ont pu faire pénétrer les publics dans la magie de l’événement.

MARVELLOUS C’ETAIT : 2 scènes indoor, 1 outdoor, 1 rooftop, 45 heures de montage, 70 heures d’ouverture au public, la venue de 10 des plus grands labels internationaux, plus de 140 artistes live et dj, 6 collectifs de scénographes, 7 artistes mapping, zéro goutte de pluie, 150 coiffes d’indiens vissées sur les têtes, 24 perroquets, 10 flamands roses, 4 toucans et 1 gorille venus habiter l’île le temps du festival, 83 kilos de bonbons distribués, 1000 origamis pliés par l’artiste Mika, 26 casques Silence Events perdus dans la nature (il n’est pas trop tard pour les restituer), 3 500 hot-dogs dévorés avec ou sans moutarde, 2 tentatives d’accostage en radeau échouées, et la naissance de six canetons sur l’Île de la Porte Jaune à l’issue du festival !