Women On Fire – Révolution féminine à la Salle Wagram

Women On Fire – Révolution féminine à la Salle Wagram

Qui aurait cru, en 1865, date d’ouverture de la Salle Wagram, que le 15 Juin 2013, le Ragga Jam ferait son entrée dans cette salle de bal mythique ? Je pense qu’à l’heure actuelle Napoléon III doit se retourner dans sa tombe et il a raison!

Durant un week end entier, 140 personnes sont venues suer sur les rythmes endiablés de Laure Courtellement, Yeya Ekström & Mariel Madrid. J’ai testé pour vous ce workshop, et je vous préviens le Hip-Hop, Ragga Muffin ou tout autre type de danse urbaine, je n’ai jamais essayé… ça promet! Devinez l’hymne choisi pour l’événement ? Girl on fire d’Alicia keys, voyons…

L’impulsion de ce workshop ? dire que la gente féminine est aussi puissante que la masculine. Toutes les 3 sont respectées dans leur style et viennent de parcours très divers. Laure, pour sa part a débuté toute seule et a décider de dévier du ragga muffin et du dance hall pour créer son propre style : le Ragga Jam.

Le stage commence avec Yeya et son style Hip Hop new yorkais. Dès le début, je suis larguée, les nanas autour de moi assurent. Je sens la démotivation arriver avec ses gros sabots. Les pas s’enchaînent à une vitesse folle. Sans musique, je peux encore m’en sortir à peu près mais dès que la musique est lancée, aïe les ennuis commencent. En même temps, j’ai appris à danser avec des ‘gauche, droite, 1,2,3’ et là ‘tic, boc, pouch, ha’. C’est un peu normal que je sois larguée. Je préfère aller discuter avec les mecs de l’organisation, choper des news et en même temps, regarder Yeya. Lorsqu’on la voit, tout paraît simple…mais POURQUOI! Moi aussi, je veux savoir danser comme elle! La loose totale, quoi! Non mais Allo Angie, tu ne peux pas savoir tout faire…I’m not a superwoman.

Bref, après avoir suer comme un boeuf, un porc, whatever! C’est au tour de Mariel. Je pense plus m’entendre avec elle, son style est plus proche du mien! Enfin… je le dis vite! Après l’échauffement, Mariel explique qu’elle s’aide des paroles de la chanson pour imager sa chorégaphie et ainsi nous l’apprendre. Son style est plus proche de la danse contemporaine. Cela me correspond mieux. La danse est très fluide, elle joue sur les longueurs des rythmes. On va dire que j’y arrive presque… 😉

Et 13h sonne, c’est l’heure de manger! Vaut mieux prendre des forces car cet après-midi, c’est Laure Courtellemont, je crains le pire. Bouger mon boule, je fais uniquement devant ma glace, ce n’est pas la même chose. Bref, le stress monte un peu.

La Woman On Fire doit montrer ce qu’elle sait faire, c’est ma notoriété qui est en jeu. Mon popotin a fait ses preuves à Miami, now, je dois montrer aux métisses, black que je suis aussi douée pour me déhancher. L’enjeu est important. Comme à mon habitude, je me mets sur un côté pour ne pas être génée par quiquonque. Le défi est lancé, je dois me confronter aux autres filles. He ben, le résultat n’est pas si mal, bouger le haut du corps ça va, mas lorsqu’il faut associer des pas bizarres en plus, les choses se compliquent mais bon, je ne lâche pas les bras.

Au bout d’un certain nombre d’heures à suer, à perdre des calories, je peux dire que je suis morte de fatigue, courbaturée mais heureuse d’avoir accomplie ce workshop avec ces grandes danseuses…

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