L’addiction aux jeux vidéo est officiellement reconnue comme une maladie
Les jeux vidéo… Nous sommes 2,5 milliards dans le monde à y jouer quotidiennement. Et ce n’est pas un problème nous direz-vous… Sauf pour certains joueurs qui souffrent d’une addiction. L’OMS vient tout juste de considérer cette addiction comme une maladie, au même titre que la cocaïne ou l’alcool. SoonNight revient sur cette actualité.
Une maladie grave
Depuis quelques mois, l’OMS envisageait de faire de l’addiction aux jeux vidéo une véritable maladie. En effet, des scientifiques ont fait des observations ces dernières années, et les résultats sont très inquiétants. On découvre des comportements extrêmes. C’est pour cette raison que ce lundi 18 juin 2018, le trouble du jeu vidéo a été intégré à la 11e version de la Classification internationale des maladies.
Shekhar Saxena, le directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l'OMS, a été interrogé par l’AFP et a déclaré : « Après avoir consulté des experts dans le monde entier, et avoir examiné la littérature de manière exhaustive, nous avons décidé que ce trouble devait être ajouté. »
Shekhar Saxena, le directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l'OMS, a été interrogé par l’AFP et a déclaré : « Après avoir consulté des experts dans le monde entier, et avoir examiné la littérature de manière exhaustive, nous avons décidé que ce trouble devait être ajouté. »
Un comportement extrême
L’addiction aux jeux vidéo se définit comme un trouble grave empêchant toute vie sociale à l’individu. Ce dernier ne fait plus rien à part jouer, et ne pense à rien d’autres. Il en oublie même de manger ou de dormir. C’est une obsession de tous les instants : « La personne joue tellement que d'autres centres d'intérêt et activités sont délaissées, y compris le sommeil et les repas. »
Ce comportement ne concerne qu’une infime partie des joueurs, fort heureusement. Mais ces troubles sont difficiles à soigner. Au même titre que quelqu’un qui souffre d’addiction à la cocaïne par exemple.
Aussi, l’OMS recommande de protéger les plus jeunes en les incitant à faire autre chose que de jouer à des jeux vidéo. Tout est question de dosage !
Image de couverture : Pixabay