Flashback sur la madness TomorrowWorld

Flashback sur la madness TomorrowWorld

Après des mois de préparations pour remettre le terrain en état, Monsieur BOUCKAERT est heureux d’accueillir pour l’an 2 de Tomorrowworld des milliers de festivaliers venus du monde entier pour célébrer l’EDM. Le conte de fées peut commencer, les décors sont en place, la magie peut opérer! Après Tomorrowland, capitale de la dance music en Europe, Tomorrowworld est en passe de devenir celle des USA, le temps d’un week end.

Depuis 2013, le festival a posé ses valises dans la campagne d’Atlanta, à Chattahoochee Hills plus exactement, où l’emplacement est similaire à celui de Boom en Belgique. La continuité de Tomorrowland opère une fois de plus aux US, pays  de festivals par excellence. Faire son trou face à des mastodontes américains tels que Ultra, EDC, Electric Zoo et j’en passe peut faire peur mais pas à ID&T. Durant 3 jours, tous les regards sont portés vers cette vallée paisible, où la nature est quelque peu dérangée par plus de 180 000 festivaliers. Petite nouveauté de cette année, les bracelets connectés permettaient d’entrer dans le festival, communiquer mais également payer pour éviter toute transaction d’argent.
 

L’urbanisme n’existe pas à Chattahoochee, le côté rural avec de grandes plaines ressemble aux clichés qu’on peut se faire du centre des USA, j’étais en pleine carte postale américaine! Des rivières, des bois, de larges plaines et des routes de campagne. L’univers est assez proche de celui de Boom en Belgique, petit bled entre Anvers & Bruxelles. Après avoir récupérés mes accès, je suis conduite à la Artists Mansion et à ce moment précis la féérie commença. Je parcours la planète pour couvrir les plus beaux événements musicaux mais jamais au grand jamais je n’ai vu des backstages de ce genre et j’avais hâte de les retrouver. ID&T sait recevoir les artists et la presse. La maison, sortie tout droit du conte de Hansel & Gretel faisait face à un énorme parc et donnant une vue sur tout le festival. Diverses salles sont aménagées autant pour la presse que pour les artistes. Les décors d’interview pour TomorrowWorld TV sont superbes et très ressemblant à ceux qu’on peut observer à Tomorrowland mais puissance 10 000. Je ne veux pas savoir combien d’argent a été injecté rien que pour cette maison car je sens que je peux tomber dans les pommes.

Comme à Tomorrowland, dès que l’on passe les portes du festival, on rentre dans un univers parallèle. La mainstage se tient en bas d’une petite colline, certes le terrain est moins escarpé qu’à Boom mais il faut quand même avoir de bonnes jambes. L’espace VIP surplombe la Main Stage. J’ai dû mettre plus de 1h30 pour tout découvrir car certaines stages sont ‘planquées’ dans la forêt enchantée. Le book de la MainStage a laissé place à un imposant volcan, s’élévant à plus de 120 mètres & crachant du feu. La stage a été transporté depuis la Belgique dans 80 containers. Musicalement, rien à redire, 80% des meilleurs Djs de tous les styles sont présents. Sur la main stage, les plus grands vendeurs Beatport se passent le flambeau : Nervo, Tiësto, Dimitri Vegas & Like Mike, Skrillex, Steve Aoki, Martin Garrix, Nicky Romero, David Guetta… Ce qui a pu me marquer, ce fut Mat Zo qui trackliste ‘Standstorm’ de Darude sur la Main Stage en fin d’après-midi et créant l’hystérie sur le floor.

Une scène marquante du jour 1, fut celle de Laidback Luke, nommée Super You & Me, s’entourant de ses protégés Sandro Silva, Moska, Bassjackers…J’adore réellement Luke pour son côté décalé et il n’a pas peur de se déguiser. Il est le seul à proposer ce genre de concept, qui marche du feu de dieu un peu partout dans le monde. Heureusement, qu’il reste certaines personnes comme lui pour remettre l’esprit de fête au goût du jour. Shaquille O’Neal est venu visiter TomorrowWorld, spécialement depuis Orlando, et retrouvant ainsi Ludacris sur place.
 

Le Samedi, Dimitri Vegas & Like Mike, Skrillex, Steve Aoki, Yves V ont killé la Mainstage, Pete Tong avait sa propre stage et s’est entouré de légendes John Digweed, Jamie Jones. Côté Trap, éléctro urbain, on a pu retrouver Diplo sur sa Mad Decent stage.

 

L’amour trône Tomorrowland mais également à Tomorrowworld car Filip Verhulst a demandé sa petite amie Eline Peeters, en mariage à TomorrowWorld, lors d’un vol d’hélicoptère et elle a dit oui.
 

Peu de français encore présents sur le line up mais ils ont été fortement plébiscités : Tchami, le duo DirtyPhonics, David Guetta, Alesia, Florian Picasso durant ces 3 jours de festivités. Pour beaucoup, ceux sont des habitués du public américain!

Fidèle à l’esprit Tomorrowland, Dreamville proposait les mêmes services qu’en Belgique. À l’intérieur, on trouve de tout : boucherie, boulangerie, supérette, coiffeur, barbier et j’en passe. Pour ceux qui souhaitent plus de confort que la toile de tente simple, d’autres emplacements sont prévus avec un camping haut de gamme agrémenté de DreamLodges, Relax Rooms & les Mansions. À l’intérieur du ‘camping’, quelques petits luxes comme un restaurant haut de gamme, bar, massage et j’en passe. Une conciergerie est à disposition si besoin… Chaque jour avant la madness, des cours de Yoga étaient proposés où de nombreux festivaliers se rendaient pour leur bien-être avant d’entamer une journée marathon Dance Music.

 

Pour ceux qui ne pouvaient pas se rendre à TomorrowWorld, ils peuvaient se joindre à la madness Tomorrowworld via YouTube. Cette année, TomorrowWorld a fait équipe avec T-Mobile pour assurer les lives avec une équipe de 120 personnes, plusieurs remorques et 15 caméras high-tech. TomorrowWorld TV a mis en avant les DJ-Sets de la Main Stage, Mad Decent stage et Dim Mak vs Smash The House et des entrevues avec des djs superstars tels que Dimitri Vegas & Like Mike, Tiësto, Nicky Romero, NERVO, Laidback Luke, Diplo, Skrillex, Steve Aoki, Martin Garrix, Carnage, Tommy Trash, Zeds Dead Borgore, Cash Cash, The Chainsmokers et beaucoup d’autres.

Le petit plus de cette année, fut que je logeais dans le même hôtel que les artistes de la Main Stage et que la fête continuait tard dans la nuit par des regroupements de DJs. Le W hotel est devenu, pendant 3 jours l’endroit des after parties de Tomorrowworld, où l’on pouvait croiser Steve Aoki, Kaskade, David Guetta.

Donc au final, TomorrowWorld ce fut une centaine de kilomètres à pied, 2 kilos perdus, une dizaine de chutes, des retrouvailles entre potes, du bon son, un mal de dos et des milliers de souvenirs…