James holden – at the controls
La pochette représentant des mains enfilant des gants chirurgicaux, on peut sâ??attendre à une sélection à la précision quasi clinique ou à un mix précis comme un scalpel. En plus de lâ??attente suscitée par lâ??actualité brûlante (soirée au rex du samedi 25 février) du personnage, la pochette intrigue donc le potentiel auditeur de ce double Cd.
Le premier Cd sâ??ouvre sur le Wooden dâ??Appart, qui est une ouverture parfaite, très méditative, sorte de croisement entre bjork et moby et on se dit que ça démarre fort.
Après un « cor ten » très minimaliste de Plastikman (aka richie hawtin), un « anita berber » de death in Vegas, et sa guitare hypnotique, on arrive à la première bombe du cd, le « some polyphony » de Petter, à la terrible intro tout en montée, bref une rythmique électro irrésistible et imparable. Et comme on nâ??est jamais mieux servi que par soi même, le « lump » de james holden est la seconde tuerie de la compilation. Mister james nous délivre une leçon dâ??électro profonde, complètement barrée et mélodique. Le très dark « trace function » de Midimiliz achève de nous convaincre et lâ??on fond devant lâ??enivrant « angel on your body » de lucky pierre et sa caisse claire tonitruante.
Une sélection très efficace donc, où lâ??on passe de la techno minimale, à lâ??électro dans le pur style berlinois, à lâ??électro pop vaporeuse ou la house expérimentale. Et si lâ??on vous dit que le second Cd est du même calibre avec du aphex twin, du plastik man (encore), on ne peut quâ??accueillir chaleureusement cette compilation.
Alexandre V.