La So Happy In Paris s’empara de l’Olympia

La So Happy In Paris s’empara de l’Olympia

Il y a une semaine jour pour jour, mon rêve devenait réalité, heu non, celui de Michael Canitrot! Il avait enfin son nom en lettre rouge sur le devant d’une salle mythique parisienne, une qui a accueillie les plus grands chanteurs de ce monde : Olympia.

C’est entre Madeleine et Opéra que l’EDM a posé ses valises pour faire trember la capitale, le temps de quelques heures. À la base, temple du music hall, l’Olympia a revêtu ses habits de lumières pour la So Happy In Paris, célèbre soirée parisienne, qui cartonne à travers le monde, en particulier en Amérique Latine. En ce soir du 26 Octobre, Canitrot s’est entouré d’une bande de joyeux lurons : Alan Braxe, Michael Calfan, Tara Mc Donald, Ron Carroll, Jay Sebag & les Sick Individuals.

Cela fait près d’un an que Michael m’a parlé de son projet de SHIP à l’Olympia, nous étions à Monaco, au MICS. C’est un honneur pour moi de participer à un tel événement. Durant un an, avec Michael, Johanna & Jeremy, nous avons oeuvré à la valorisation de la So Happy In Paris à travers SoonNight. Pendant des mois, j’ai pu voir l’évolution de cette soirée grâce à l’élaboration d’articles et j’en passe! Et la nouvelle tomba quelques semaines avant la date fatidique, Michael voulait que je couvre les coulisses pendant la journée complète. Quelle énorme responsabilité! Je ne pouvais assumer cette tâche toute seule, j’ai dû créer une team autour de moi : Juliette (ma sushi girl) et puis Kevin, mon cameraman et acolyte de festivals.

Le 26 Octobre, dès 14h, nous étions sur le pied de guerre, dans les coulisses pour tweeter, produire une émission par heure sur Prysm avec des interviews de certains acteurs clés de cet event. Avec Juliette, nous avons interviewé Jay Sebag – Chanteur, Julia Gautier – Chargée de partenariats, Anthony Ghnassia – photographe, Charles Labatut – Maître de cérémonie. Après quelques repérages de scène, escaliers, ascenseurs; nos boussoles étaient réglées, car il faut préciser que le temple du music hall est juste un labyrinthe. Pendant plus de 4h, nous avons assisté au filage du ‘concert’, la mise en place des décors pour le show de Canitrot puis la mise en lumière de la scène par Charly, l’un des meilleurs Light-jockeys à l’échelle internationale. Dès 18h30, les portes se sont ouvertes, le floor se remplit petit à petit et à 19h45, les gagnants du concours RIFFX prirent place sur scène pour la première partie.

Qui de mieux pouvait ouvrir la porte de la So Happy In Paris que la talentueuse Tara Mc Donald ? Elle nous a fait un show digne d’une diva avec ces plus grands hits! Elle nous a toujours habitués à des tenues extravagantes et ma copine l’anglaise ne nous a pas du tout déçue. S’en ai suivi Alan Braxe et son côté French Touch à l’ancienne, quel délice dans ce monde de boum boum! La touche française a laissé place à une énorme artiste venu de Chicago, une personne ayant collaboré avec les plus grands mais également Michael Canitrot, il s’agit de Ron Carroll pour un Dj set enflammé totalement Housy. La demie heure suivante, retour en France avec la nouvelle génération – Michael Calfan, le nouveau faiseur de tubes made in France. Et avant d’accueillir Michael Canitrot, les Sick Individuals, les rising Stars, amis d’Hardwell, une touche beaucoup électro dutchie qui a ravi le public venu en masse!

Il est 11h passé, le rideau de baisse pour l’avant dernière fois, c’est l’exitation sur le plateau, entre technique, team SHIP, Michael Canitrot et bien sûr les 2 plus grandes fouinasses de l’EDM Angie & Juliette. C’était juste hallucinant de se retrouver sur scène à ce moment précis car en peu de temps, tout le décor est mis en place, ça court dans tous les sens, à quelques secondes du moment de sa vie!!! Pendant les minutes interminables, Charles ambiance le dancefloor pour qu’à l’ouverture du rideau. Pendant une heure, Canitrot nous en a mis plein les yeux et les oreilles car un énorme écran était en fond de scène sous forme de toile pour nous captiver autant que la musique. Son logo lui servait de ‘cage’ bleutée avec divers éléments. Une rétrospective de lui et la ville lumière se combinait à la musique, à la perfection.

15 minutes passées de minuit, pour la dernière fois, le rideau tomba, Michael cria de tout son coeur, le pari est réussi et son rêve par la même occasion! Quelques secondes après, j’ai pu le tenir dans mes bras, c’était une victoire commune…

#OnTourWithAngie