Sasha
Sasha a explosé au début des années 90 en proposant sa trance planante et sa deep house hypnotisante auxquelles on aurait rajouté des morceaux glacés de tech industrielle. Faut dire que cet écossais à été exposé très tôt au radiations des disques Motown et que sa belle-mère l’a toujours poussé à faire du piano. Et puis voilà l’arrivé de l’acid house et des folles soirée de l’Hacienda de Manchester. Il s’en rappelle bien, Sasha : « les stroboscopes, la fumée sur le dance floor, les gens dans leur trip en train de danser avec leur bandanas autour de la tête et leur tee shirt avec un smiley dessus. Ca te donne tout de suite une attitude « je m’en foutiste » comparé à la pop ». D’Ecosse il émigre donc à Manchester et commence à mixer dans des petits clubs du coin et alors que la plupart joue de la house américaine c’est à dire du garage (gros sons hystériques et sensuellement disco avec apothéose « subliminique »), Dj Sasha peaufine ses sons en utilisant de la house italienne avec des voix a capella ambiance « discothèque dans un sous marin à 1000m de profondeur », autant dire de la musique pour poissons. Petit à petit, il symbolise sans trop s’en rendre compte le risorgimento de la house anglaise (d’ailleurs il sera résident au club Renaissance). Il rencontre un autre Dj, John Digweed et se lie d’amitié avec lui. Ils montent le duo Northern Exposure et commencent à alimenter les rave du monde entier avec leur énergie (d’ailleurs, Sasha c’est vraiment du son rave pour minimum 100 000 personnes). Le duo sortira 3 albums qui se vendront à plus d’un million d’exemplaires. Après quoi, Sasha repart en solo ce qui lui permettra de lui donner plus de souplesse dans ses collaborations (avec Darren Emerson notamment pour « Scorchio »).