Uber Eats et Stuart en plein scandale – Les livreurs sont payés moins que le SMIC
Uber Eats et Stuart se retrouvent au cœur d'un véritable scandale. En effet, les livreurs sont payés moins que le SMIC.
Récemment, un scandale a touché les entreprises Uber Eats et Stuart. En effet, les livreurs sont payés moins que le SMIC en France, ce qui apporte plusieurs soucis.
Un problème de taille
Uber Eats et Stuart sont deux grandes marques de la restauration rapide en France. Et ce, depuis de nombreuses années.
Mais dernièrement, un scandale a touché ces deux enseignes. Le tout, parce que les livreurs semblent payés moins que le SMIC, ce qui cause plusieurs problèmes.
En effet, il faut savoir que le statut de ces travailleurs chez Uber Eats et Stuart est assez délicat. Certains sont indépendants, tandis que d’autres figurent comme étant des salariés.
Par ce biais, leurs taux horaires varient, et leurs salaires tout autant. Mais, si cette activité se voyait très appréciée par le passé, elle ne fait désormais plus rêver.
Pour ce faire, il faut comprendre que leur situation s’est dégradée, notamment d’un point de vue du travail. Ainsi, ils ont des frais supplémentaires qui sont liés à leurs déplacements, sans oublier qu’en cas d’accidents, ils ne peuvent plus recevoir d’argent.
Et concernant les montants qu’ils perçoivent, ces derniers laissent également à désirer. En effet, Uber Eats et Stuart les paient moins bien que le SMIC, qui est pourtant le revenu minimum versé sur l’ensemble du territoire.
Uber Eats et Stuart en plein scandale
En France, Uber Eats et Stuart sont deux grandes entreprises de la restauration rapide. Le tout, grâce à des formules innovantes et dominantes.
Mais malgré ce succès, elles se trouvent actuellement au cœur d’un véritable scandale. Et ce, car leurs livreurs se voient moins payés que le SMIC.
Pour ce faire, il faut comprendre que depuis l’année dernière, Uber Eats et Stuart prennent en charge des auto-entrepreneurs. Et ce, en promettant de les payer sur les bases du taux horaire du SMIC.
Cependant, bon nombre d’entre eux ne perçoivent pas cette somme et semblent rémunérés à des montants inférieurs, selon une enquête de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi. Une situation dramatique, notamment si l’on prend en compte le temps d’attente.
Pour cela, il est possible de comparer avec d’autres entreprises du même secteur. Ainsi, en 2023, les employés de Deliveroo se sont vu payés 16,8 euros de l’heure et ceux de Delicity ont perçu un montant de 14 euros.
À l’inverse, Uber Eats ne paraît pas jouer dans une classe similaire, car elle ne paie ses salariés qu’à hauteur de 10,1 euros en taux horaire. Et nul besoin de préciser que c’est plus faible que le SMIC.
Sans oublier que ceux qui sont indépendants doivent payer leurs frais, que ce soit liés au véhicule, mais aussi sur leurs cotisations. Des sommes qui peuvent parfois s’avérer colossales.
Pour expliquer cela, il faut savoir que ces travailleurs à Uber Eats perçoivent moins d’argent par course. Sans oublier que leur temps d’attente augmente, ce qui provoque une perte colossale de revenus.
Face à cette situation, il se voit urgent d’appliquer des mesures adéquates pour les soutenir. Et ce, notamment face à un tel manque de considération.