Ce gérant ouvre sa discothèque, brave l’interdiction et se retrouve en garde à vue
En ce moment… ça ne rigole pas. La crise liée au covid-19 est terrible et internationale, et les discothèques n’ont toujours pas le droit d’ouvrir leurs portes. Malgré la levée de l’état d’urgence le 11 juillet dernier, les boîtes de nuit restent fermées. Éric Moro, gérant de la discothèque Paradisio, à Quéven, près de Lorient (Morbihan), a pris la décision malgré tout d’ouvrir le dancefloor de son établissement. SoonNight revient sur cette actualité.
Une ouverture interdite
Il est interdit d’ouvrir les discothèques en France. En tout cas pour l’instant et au moins jusqu’en septembre. Cependant, durant trois nuits, cette boîte de nuit du Morbihan a ouvert ses portes. Les clients se sont massés pour venir s’amuser. Aucune distanciation sociale n’a été respectée. L’établissement proposait des masques mais ces derniers n’ont rencontré aucun succès. Le sous-préfet a notifié dimanche un arrêté de fermeture administrative de six mois avec quelques heures pour fermer le Paradisio. L’homme n’a pas été assez réactif et a fini e garde-à-vue à Lorient ce lundi matin.
Une convocation devant le tribunal
Le gérant de l’établissement va devoir se présenter devant le tribunal de Lorient en février 202011. Il risque 3 750 euros d’amende et la fermeture judiciaire de son établissement. Il pourrait également ne plus avoir le droit d’exercer son métier. Il a vivement réagi, non sans un brin d’humour, en déclarant : « Je me suis sacrifié mais, mort pour mort, autant partir dans la gloire. Entre l'Urssaf, les loyers et les autres charges, je dois 150 000 euros. Tout le monde ouvre ou a déjà ouvert, y compris les casinos depuis le 2 juin, alors qu'ils relèvent du même classement que nous. Alors non, je n'ai pas l'impression d'avoir transgressé la loi. »
Actuellement, la situation est catastrophique pour toutes les discothèques de France, mais il n’est pas question de les laisser ouvrir leurs portes pour l’instant… Affaire à suivre…