12 Apr 2009
Le mix, le son, les clubs… Laurent Wolf baigne dans l’univers de la nuit et de la musique électronique depuis l’âge de 12 ans. C’est en 1992, alors qu’il effectue ses premiers sets, que Laurent est repéré par le Queen et se voit proposer une soirée hebdomadaire dans le club mythique des Champs Elysées. Il y animera les nuits pendant près de 10 ans, mixant jusqu’à trois nuits par semaine. Le Queen fut un véritable tremplin pour sa carrière de DJ.
Grâce à ses remixes d’une redoutable efficacité, Laurent Wolf s’impose comme un DJ inventif, dynamique et à l’écoute de son public. Après quelques années à produire remixes sur remixes pour les maisons de disques, Laurent décide de monter son propre studio d’enregistrement. En 1995, il sort « House Train », qui devient numéro 1 des clubs. Ce tube lui permettra de confirmer son incontestable talent pour la production house, qu’il teinte souvent d’électro plus avant-gardiste.
Mais la consécration viendra avec « Saxo », énorme tube qui triomphera sur les pistes de danse du monde entier et qui apparaîtra avec « Calinda » sur le premier double CD représentatif de la griffe Laurent Wolf : une musique cadencée, aux drums travaillés et aux percussions nerveuses.
Le public a pété les plombs. J’ai tout de suite compris que c’était le début de quelque chose d’énorme. Encore maintenant, je teste mes instrumentaux en club, même des titres pas terminés, pour voir si ça plaît. Quand ça marche comme avec « Saxo » ou « Calinda », là, tu sais que c’est bon, ajoute Laurent.
Même les FMs, pourtant, autrefois, réfractaires à la musique électro, se mettent à programmer Laurent Wolf, qui devient une des valeurs montantes de la scène française. Il écoule plus de 250 000 maxi vinyles dans 50 pays. On retrouve « Saxo » et « Calinda » sur des centaines de compilations à travers le monde. En parallèle, Laurent consolide ses structures discographiques : après la création du label Darkness en 2001, suivent Afrodynamic et Ritmodynamic. Pour chaque album, Laurent remet en question sa manière de travailler, crée des nouveaux sons, teste de nouvelle machine… Ses disques sont désormais composés de A à Z : rythmiques, basses et voix. En 2004, il sort son premier album « Sunshine Paradise », suivi un an après par « Positive Energy », puis par « Hollyworld », ainsi que par la première compil du label Afrodynamic. Laurent Wolf serait-il donc un DJ star ? Pas vraiment.
La starification, je m’en fiche complètement. C’est la reconnaissance du travail en studio qui m’intéresse. Quand quelqu’un vient me dire qu’il adore ma façon de travailler, ça me fait plus plaisir que lorsqu’on me demande un autographe pour sa petite soeur.
Pourtant, la cote de Laurent continue de grimper, notamment grâce à sa réticence à jouer les vedettes. Travailleur acharné, il installe son studio chez lui afin d’être toujours prêt à enregistrer, tout en continuant à sillonner le monde de la nuit, faisant escale à Taiwan dans une boîte de 2000 personnes en forme de soucoupe volante, au Peppermint aux Emirats arabes, au « Zima », au Chili pour le jour de l’an face à 15 000 clubbers, en Colombie sur une plage peuplée de 25 000 personnes, à Mexico au club mythique du Living room, au Pacha de Barcelone …
Ça m’est arrivé de prendre l’avion vingt heures aller et vingt heures retour pour jouer un set de deux heures, se souvient Laurent.
Aujourd’hui, Laurent revient encore plus fort avec son album « Wash my World ». Condensé des dernières tendances électro et résolument dancefloor, son dernier opus est à l’image de l’homme : surprenant et engagé.
Ses deux singles, NO STRESS et WASH MY WORLD sont à ce jour sortis dans plus de 30 pays. Les signatures avec de prestigieux labels tels qu’Ultra Records, Armada, Blanco y Negro et Time Records, en font des tubes mondiaux. Classés numéros 1 des charts et de l’airplay dans les principaux pays Européen, ils tendent à rester les tubes électro-house de l’année.
2008 est définitivement pour Laurent une année prestigieuse, entre les premières parties de MADONNA, BEYONCE qui le choisit en tant que remixer officiel de son nouveau single IF I WERE A BOY, et son WORLD MUSIC AWARDS en tant que meilleur DJ : pour 2009 … no stress!