12 Mar 2011
Nous sommes dans les années trente. Depuis le 16 mars 1915, sous la pression des ligues de vertu et du lobby viticole, la « Fée verte » – l’absinthe et ses 72° – est interdite au prétexte qu’elle « rend fou et criminel ». Les consommateurs doivent se contenter de liqueurs anisées à 40° – La Cressonnée, la Tommysette, l’Amourette, Berger et le déjà célèbre Pernod – dont les ventes sont autorisées depuis 1922 mais dont la saveur n’est pas satisfaisante.
Paul Ricard conduit des recherches dans un petit laboratoire de fortune avec pour objectif : créer son pastis, trouver une saveur unique. Durant un an, il façonne son œuvre, décrypte chaque arôme, mélange, associe, harmonise, met au point des méthodes d’extraction et de macération.
En 1932, la magie s’opère enfin. Le 7 avril est un jour particulièrement fêté à Marseille: un décret libéralise la fabrication et la vente de boissons anisées à 40°. Paul Ricard vient de créer la recette originale de son pastis qui désigne alors pour la première fois un apéritif. Il lui donne son nom « Ce sera Ricard, le vrai pastis de Marseille ». Cet engagement figurera sur chaque bouteille de Ricard : « Sur de la grande qualité de mon pastis et fier de son goût unique, j’engage mon nom pour votre plaisir ». Certes, une saveur est née mais aussi un mode et un rituel de consommation. Avec une dose de Ricard et cinq volumes d’eau, Paul Ricard lance le premier long drink à la française, une recette légère et originale qui est aussi à l’origine du succès de la marque.
2011 : LA NOUVELLE BOUTEILLE ! LA STAR C’EST RICARD !
A l’honneur ce soir là, Ricard rendra vitre soirée plus folle!!!
► DRESS CODE YELLOW
► CADEAUX A GOGO !
Grosse ambiance de prévue… RICARD, la valeur sûre…
A samedi !