20 Jul 2013
Au Programme
Hôtel de ville de Paris
75004 PARIS
17H30 | COLOURS IN THE STREET
Quatre garçons originaires de Niort dont la moyenne d’âge tourne autour de 18/19 ans, multi-instrumentistes nourris à la pop anglo-saxonne. Les membres de Colours In The Street offrent des mélodies à la fois accessibles et complexes, émouvantes et rassurantes. Une indie-pop entraînante et racée.
18H05 | SAINT MICHEL
« Big pop » ou « électro sentimentale », voilà comment ces deux jeunes hommes originaires de Versailles aiment à décrire l’assemblage de leurs chansons. Des mélodies frondeuses et gentiment rebelles en banc de ruptures – une notion qui leur est chère, un côté vif-argent, une mélancolie jouissive, une fraîcheur « rempart », la musique de Saint Michel permet d’échapper de la plus belle manière au cynisme corrosif de notre époque.
18H40 | ISAAC DELUSION
Une musique faite de ballades oniriques, de paysages flous, grandes étendues indéfinissables où le temps file entre les doigts, entremêlant pop électronique, boucles hip-hop, folk et basses funk dans un heureux mariage de genres spontanés. Après deux premiers EP, évoquant le soleil à minuit et l’aube, Isaac Delusion s’attaque aujourd’hui à l’enregistrement d’un premier album, une belle découverte à retrouver en pleine lumière, sous le soleil d’un été à Paris.
19H20 | CHRISTINE AND THE QUEENS
Coup de cœur de l’édition 2012 du festival, Christine and The Queens est une artiste qui se veut pop pour populaire et qui pioche indistinctement parmi des influences aussi diverses que complémentaires. Sur scène, pour mettre la tête et le corps en mouvement, elle recherche l’énergie des grands spectacles, du côté des artistes danseurs (Michael Jackson, l’idole) comme des artistes performers (Andy Kaufman, pour le côté kamikaze qui s’ignore). Son goût de la transformation, son dépassement de soi, ses maîtres-mots (émancipation, liberté, abandon) seront à retrouver dans un album à paraître à l’automne 2013.
20H10 | ROKIA TRAORÉ
Elle est une artiste à part. Son « Beautiful Africa », dernier album en date, en est une preuve supplémentaire. Réalisé par John Parish et placé sous le signe de l’exigence et du plaisir, ce cinquième jalon discographique, très folk, très blues, fait la part belle au travail d’affranchissement de soi, de libération de la parole, des pensées et des désirs. Sur scène, son rock aux atours mandingues déploie toute son énergie et sa force.
21H05 | CONCRETE KNIVES
Les Concrete Knives viennent d’un espace où les influences les plus antinomiques se fondent en une potion pop miraculeuse qui fait danser les paralytiques ; un espace où l’on pourrait, comme le titre de leur premier album, « Be Your Own King » (“être son propre roi”). « En l’espace de cinq secondes, j’ai su qu’ils étaient fantastiques ». Celui qui parle est Simon Raymonde, ex-Cocteau Twins et boss du label Bella Union, qui les a signés. Autant dire qu’il en a vu d’autres et qu’on peut lui faire confiance au moment de les découvrir sur scène.
22H10 | LILLY WOOD & THE PRICK
Deux ans après un succès aussi magique qu’inattendu, les Lilly Wood and The Prick ont beau avoir grandi, s’être aguerris, rien ne semble avoir altéré leur émotion évidente. Avec leur second album, ils ont décidé de se battre et de mener le vrai combat, celui qu’on engage au nom de ses rêves. Délaissant la pop bricolée pour un son plus produit, plus affûté, leur musique nous parvient sous la forme d’une collision groovy et dansante de sons d’aujourd’hui et d’hier (obédience 80), nous donnant envie de nous battre à leurs côtés, intrépides, fiers et volontaires.