13 Sep 2013
Hello les clubbers, sortez vos agendas et notez bien ce rendez-vous…
Vendredi 13 Sept. L’Amphy reçoit EDALAM (Hélicopta, Cherie doudou, Usez les souliers, Au maximum…) pour un Showcase exeptionnel… START 00H.
ENTREE 2 Euros, entierement reversée au profit de TYA (Lire article de L’Est Eclair ci-dessous)
Soirée en partenariat avec SIP Impimerie, Champagne Devaux, La Grande Récré, Les Tissus D’Inès, Golden Tulip Hotel, mais également L’ESTAC dont EDALAM donnera le coup d’envoi du match TROYES – CHATEAUROUX…
FAITES TOURNER L’INFO AU MAXIMUM… ON PARTAGE, ON PARTAGE, ON PARTAGE…
ON COMPTE SUR VOUS ET VOTRE SOLIDARITE…
A BIENTOT…
Article de L’Est Eclair:
Troyes – Seule face au handicap dont souffre sa fille, la mère de Tya affronte lourdeurs et pesanteurs, lorsqu’il ne s’agit pas de mauvaise volonté…
Tya est une petite brunette aux yeux profonds. Attentive et souriante. Tya entend, mais elle ne parle pas. Tya bouge, mais elle ne marche pas. Tya est handicapée, extrêmement dépendante. Petit à petit, elle apprend à tenir sa tête. Chacun de ses gestes doit être guidé, accompagné. Depuis sa naissance il y a trois ans, sa mère la porte à bout de bras. Avec force et courage, elle se bat sans cesse pour être écoutée, à défaut d’être entendue. Un combat de chaque instant émaillé d’épisodes décourageants. Depuis des mois, elle frappe à toutes les portes pour ne plus grimper trois étages avec sa fille dans les bras. Monter et descendre le vélo adapté au handicap de Tya, sa poussette, les courses. Virginie remplit des dossiers qui n’ont de prioritaires que le nom. Elle attend et s’épuise. « Il existe des appartements destinés aux personnes à mobilité réduite, des programmes immobiliers apparaissent et personne ne nous trouve de solution. » À Sainte-Savine, les jours défilent et rien ne bouge. « Ici, on me dit qu’on ne peut rien pour moi et dans les autres communes de l’agglomération, on m’explique qu’on ne peut pas plus puisque je vis ailleurs. » Les exigences de cette mère n’ont rien d’un caprice. Certains obstacles sont simplement infranchissables. « On ne peut pas continuer comme ça. » Continuer à cumuler la fatigue et l’angoisse du lendemain.
Condamnée à attendre
L’incertitude et l’inquiétude de Virginie proviennent aussi de l’absence de prise en charge globale de Tya. Inlassablement, Virginie enchaîne les rendez-vous puisqu’elle n’a pas le choix. Le kiné, l’orthophoniste, les séances de motricité, mais pas d’école et peu d’enfants. « Je souhaiterais que ma fille soit accueillie au sein d’une structure adaptée. Un endroit où elle pourrait progresser, évoluer. C’est indispensable. » Mais là encore, la mère de Tya se heurte à un mur. « Parce qu’il n’y a pas de place, je suis contrainte de la confier aux soins d’une nourrice. » Des assistantes maternelles souvent désarmées face au handicap. Sans formation, elles jettent souvent l’éponge faute de temps et, peut-être, d’envie de jouer, porter, donner à manger, sourire et plaisanter. « La dernière a renoncé. Tya demande trop d’attention, il faut être 100 % du temps avec elle. Elle doit être entourée constamment. C’est à ce prix qu’elle apprendra. » Alors Tya ne croise jamais aucun enfant de son âge. Elle est condamnée à attendre, mais le temps passe. « Je sens qu’elle progresse. Le neuropédiatre qui la prend en charge à Reims ne sait pas du tout comment elle va évoluer, mais il est certain qu’elle a grand besoin d’être sollicitée. » Alors comment faire et vers qui se tourner ? «Depuis des années, je me débrouille seule pour chercher et trouver ce qu’il y a de mieux pour ma fille. Mais, aujourd’hui, j’ai besoin d’aide et de soutien. »